Par - Santé Magazine, Psycho-ressources
Vous êtes au terme de votre grossesse. Le jour de l'accouchement approche, et cela vous stresse… Difficile de savoir à l'avance comment votre corps va réagir. Face à cet inconnu, nos conseils pour apprendre à mieux gérer ce grand événement.
Vous ressentez une douleur intense semblable à des règles douloureuses ? Posez votre main sur le ventre : s'il se durcit, c'est bien une contraction. Inutile de vous affoler.
C'est votre premier enfant. Pour filer à la maternité, attendez que ces contractions soient régulières et rapprochées : toutes les cinq minutes environ.
C'est votre deuxième ou troisième enfant. Le travail se met en place plus rapidement que lors d'un premier d'accouchement. N'attendez pas trop ! Allez à la maternité si les contractions surviennent toutes les dix minutes.
Vous hésitez encore ? Vraies contractions ou pas ? Prenez un bon bain chaud. En plus de vous apaiser, il vous permettra de vérifier leur régularité. Si les contractions n'annoncent pas le début de l'accouchement, elles disparaîtront petit à petit.
Rappelez-vous que votre organisme fabrique des hormones nommées bêta-endorphines. Elles atténuent la douleur, mais le stress, la peur, peuvent empêcher leur production. Les femmes qui sont dans un environnement serein, calme, vivent un accouchement plus naturel et moins douloureux que les autres.
Si vous avez mal, vous avez toujours la possibilité de demander la péridurale. Il s'agit d'une anesthésie locale. Près de 60 % des femmes la choisissent. Le seul fait de penser à cette possibilité peut suffire à vous calmer.
Il est important de savoir avec qui vous souhaitez partager cette expérience de l'accouchement. Vous avez le droit, sauf en cas de césarienne ou de complications, d'avoir auprès de vous une personne. En majorité c'est le futur papa qui est présent. Il pourra vous soutenir, vous rassurer, vous aider à mieux respirer.
Dans les autres cas, vous vous faites assister d'une amie, d'un membre de votre famille. Le plus important est que cette personne soit là, à votre écoute, et qu'elle ait un effet sécurisant sur vous. Pensez toujours à un remplaçant(e) éventuel.
L'accouchement est douloureux. Heureusement, la femme tient la main de l'homme. Ainsi, il souffre aussi 😂😂
Certaines femmes ont envie de crier pendant l'expulsion, mais elles n'osent pas. Alors bien sûr, il ne s'agit pas d'ameuter tout l'hôpital ou toute la clinique ou encore de faire peur à l'équipe médicale.
Ne vous ne souciez pas de cette dernière car elle a l'habitude d'entendre des futures mamans gémir. Le cri ne s'apparente pas forcément à l'intensité de la douleur. C'est un moyen de soulagement car il permet de mettre en place une expiration profonde.
On accorde donc une grande importance à la préparation à la naissance appelée "chant prénatal". Elle vous apprend à émettre des sons de différentes intensités pour apaiser la douleur ressentie lors du travail.
Des études ont même montré que la bêta-endorphine, hormone calmante, était produite en plus grande quantité lors de l'émission de sons graves.
Normalement vous n'êtes pas en terre inconnue. Vous avez eu sûrement l'occasion de visiter la maternité. Vous avez déjà rencontré la sage-femme, l'anesthésiste et le gynécologue présents sur place. Ils ont l'habitude de pratiquer des accouchements. Souvenez-vous que 90 % d'entre eux se déroulent très bien.
Laissez-vous faire et soyez bien attentive à ce que le personnel médical vous demande. N'hésitez pas à interroger la sage-femme sur vos peurs, vos douleurs, le déroulement concret.
Le meilleur moyen de vous détendre est encore de penser à l'après. Vous êtes là pour mettre au monde un bébé, c'est le plus beau cadeau de la vie.
Il est rare que la maman se rappelle, après avoir tenu son bébé dans les bras, de l'intensité de la douleur. Le bonheur vous fera oublier les mauvais moments.
Positivez, c'est une merveilleuse expérience que vous avez la chance de vivre.
La fonction du père est de séparer l'enfant de la mère. Il doit s'interposer entre la mère et l'enfant pour permettre à l'enfant de développer son identité en dehors de la symbiose maternelle et rappeler à la mère qu'elle est aussi une femme, une amante, un être de plaisir, non seulement un être de devoir généreux. Si la mère représente l'amour fusionnel, le père représente les limites, les frontières, la séparation psychologique.